En 1914, les Britanniques affirmèrent entrer en guerre pour voler au secours de la Belgique, pour des raisons humanitaires et en raison du viol de sa neutralité...
À la lumière des faits mentionnés par Terry Boardman lors de sa conférence à Bruxelles le 28/04/2014, il apparaît que les raisons véritables de l'entrée en guerre des Britanniques furent toutes autres !
Depuis plusieurs décennies déjà, de nombreux intérêts propres au Royaume-Uni portaient ce pays à vouloir une guerre: notamment, à la fin du XIXe siècle, l'Angleterre était consciente de sa fragilité croissante face à deux puissances émergentes : les USA et la Russie. L'élite britannique craignait aussi que la Russie s'éloigne de l'Angleterre et s'allie davantage à l'Allemagne.
À cette époque, Lord Salisbury, premier Ministre anglais, sentit que trois éléments pourraient aider les anglais à gérer la situation russe :
- la révolution (en Russie);
- le renouveau de l'Islam;
- la guerre contre l'Allemagne.
"Mesdames et Messieurs, ces trois choses ne se sont-elles pas produites ?
Ces trois choses se sont produites aux dépens de la Russie... et le Royaume-Uni fut activement impliqué dans chacune d'entre elles", explique Terry Broadman, lui-même citoyen britannique.
Nous vous invitons à visionner ci-dessous, cette conférence passionnante.
Liste d'articles et vidéos liés aux thèmes politiques et à la géopolitique :
> La neutralité de la Belgique et la décision britannique d'entrer en guerre (2014) - Terry Boardman
> La fédéralisation européenne forcée est le véritable enjeu des crises majeures actuelles. Approche historique et solutions politiques (2015) - Alain Morau
> Nuit debout et citoyen éveillé ? (2017) - Michel Laloux
> Démocratie participative ou évolutive ? (2017) - Michel Laloux
> Dans quel état finirons-nous ? (2017) - Conférence en vidéo - Michel Laloux
> L’ascension d’Emmanuel Macron et l’avenir de l’Europe - Partie 1 - De l'importance des élections présidentielles françaises de 2017 (2017) - Alain Morau
> L’ascension d’Emmanuel Macron et l’avenir de l’Europe - Partie 2 - «Europe des États» ou «Europe des élites» ? (2017) - Alain Morau
> Les "États-Unis d'Europe" de Martin Schulz : obligatoire et pour dans 8 ans (2017) - Alain Morau
> ALLEMAGNE : derrière les apparences, le nouveau gouvernement issu de la «GroKo» dit Non à l’Europe de Macron (2018) - Alain Morau
> Du hasard et de la nécessité en politique (2019) - Pierre Dagalier
> Un nouvel anarchisme pour l'Europe? (2019) - Martin Bernard
> Goethe et ses compagnons au secours de la Belgique ? (2020) - Daniel Zink